LE MARIAGE
Pour couronner son
oeuvre, le Créateur
fit l'homme et la
femme
deux
personnes
qui ne sont qu'un seul couple humain. Et à ce
couple
Dieu
donna l'ordre
de
poursuivre
son oeuvre
créatrice, l'ordre
de grandir et de se multiplier par
la
procréation des
enfants.
L'union totale de l'homme et de la femme, pour
donner naissance à de nouvelles créatures de
Dieu, est une institution divine des premiers
jours du monde. Sorti des mains du Dieu vivant,
pour reproduire son image, le couple humain est
appelé par son créateur à donner la vie comme
lui. Et cette vie ne peut être que le fruit
d'un amour, à l'image de la vie trinitaire.
Le Christ à confirmé les intentions du créateur
et rappelé la grandeur naturelle du mariage. « A
cause de cela, l'homme quittera ses parents pour
s'attacher à sa femme. Ils ne sont plus deux,
mais une seule et même chair. Que l'homme ne
sépare pas ce que Dieu lui-même a uni...»
Mais, en venant réaliser les promesses de
l'Ancien Testament, où souvent la venue du Messie
est annoncée comme des épousailles entre Dieu et
l'humanité,
C'est
pourquoi dans
l'humanité nouvelle, élevée par la Rédemption
au monde
de la grâce, l'union des membres de l'Église est
devenue
un sacrement.
En présence d'an prêt,,, les
époux se donnent
l'un
à
l'autre
sans retour; le Christ, qui a aimé l'Église, les
lie indissolublement. Et jusqu'à leur mort !a grâce du sacrement les aidera à maintenir
leur don mutuel dans l'élan de la charité divine.
Les
lois imprescriptibles qu'impose le lien du mariage,
!es devoirs qui
découlent
de la
mission des parents, trouvent appui et
grandeur dans un tel sacrement.
La communauté
conjugale et le foyer familial, en
apportant aux époux l'épanouissement de leur
personnalité et la joie d'un
amour fécond,
mettent l'homme et la femme
au service
de la
société
des
hommes
en marche vers
le
Royaume
de
Dieu.
C'est
au coeur même
des réalités
quotidiennes, et
soumis aux humbles joies, travaux
et difficultés d"une
vie
commune, qu' ils
s'aident
mutuellement à
se sanctifier, en continuant à se donner la grâce
de leur sacrement. C'est en christianisant leur
foyer qu'ils
feront éclore
la
grâce
dans l'âme de leurs enfants,
et rayonneront
la vie divine dans un monde
qui
a toujours besoin
de croire en un amour,
image du Dieu
- Amour.
«Vraiment ce mystère
est grand, dit saint Paul;
j'y vois l'union du Christ
et de l
'Église.»
Puisque
les époux sont les ministres de leur sacrement, le mariage
doit être reçu dans la communauté chrétienne. S'ils se donnent l'un
à l'autre la grâce, lis
doivent être
membres vivants de l'Église. il
faut qu'un prêtre
soit
le témoin de leur
consentement et reçoive
le
engagement
au nom de
l'Église. C'est pourquoi
:
1.
Les
futurs époux doivent se présenter, quelques
semaines avant leur mariage, au curé de la
paroisse où ils se marieront. Le prêtre les
interrogera, et leur rappellera les devoirs du
mariage. Pour en avertir la communauté
chrétienne, les « BANS » seront publiés durant
quelque temps ( trois semaines en principe ), afin
que tous puissent faire connaître les
empêchements à ce mariage.
2.
Les
futurs époux doivent être en état baptisés, et
fournir leur certificat de baptême.
3.
Ils
doivent être en état de grâce, et l'Église leur
impose de se présenter au sacrement de
pénitence.
4.
L' Église
demande qu'on évite de se marier durant les temps
liturgiques de pénitence : du 1er Dimanche
de l'Avent à Noël, et du Mercredi des Cendres à
Pâques. Il faut lui demander une dispense pour
que le mariage ait lieu pendant ces périodes de
l'année.
5.
Le
rite si bref du sacrement est normalement suivi du
sacrifice de la Messe. Car, si les époux
s'unissent comme le Christ s'est uni à l'Église,
c'est encore au cours du saint sacrifice qu'ils
participeront le mieux au mystère du Christ uni
à son Église. La Messe du mariage, toute nourrie
de doctrine, est comme le commentaire médité de
la richesse du sacrement. C'est au cours de
cette Messe votive, après le Pater, que le
célébrant donne la Bénédiction nuptiale.
Suite
:
La
Porte
Célébration du Mariage