mE
suis-je assez préoccupé
des autres? Ai-je
pensé à mes
responsabilités
vis-à-vis de
ceux qui vivent
près de moi? Ai-je
cherché à les
aider, à leur
rendre service,
à les
encourager dans
leur travail,
dans leurs
efforts pour le
bien? Me suis-je
efforcé de les
comprendre, de
me mettre à
leur place? Leur
ai-je donné le
bon exemple? Les
ai-je aidés
dans leur
recherche de la
vérité
religieuse, dans
leurs efforts
d'apostolat?
N'ai-je
pas en ce moment
quelque haine ou
quelque
antipathie? Ne
me suis-je pas
laissé aller à
des disputes
violentes, à
des injures ou
à des coups?
N'ai-je pas
cherché à
faire de la
peine par des
paroles méchantes
ou injustes?
N'ai-je pas gardé
rancune? N'ai-je
pas refusé
de
me réconcilier
(combien de
temps)? N'ai-je
pas travaillé
à nuire
au prochain?
Par des
calomnies, des
médisances, des
intrigues?
N'ai-je
pas
méprisé les
autres pour leur
condition
inférieure,
leurs faiblesses
ou leurs
défauts? Ne les
ai-je pas jalousés
pour leurs
réussites ou
leur
supériorité?
Ne me suis-je
pas réjoui du
mal qui leur
arrivait? Si
j'ai de
l'antipathie
pour certains,
l'ai-je
combattue ou
entretenue?
Ai-je
favorisé tout
ce qui contribue
à la paix
et à la bonne
entente des
autres? N'ai-je
pas formé avec
mes amis un clan
fermé aux
autres? N'ai-je
pas ennuyé les
autres par mon
mauvais
caractère ou
mes exigences?
Ne les ai-je pas
agacés de
remarques
hautaines ou
sermonneuses? Ne
me suis-je pas
montré
volontairement
énigmatique ou
fermé aux
autres? Ne les
ai-je pas
scandalisés par
des réflexions
cyniques ou
désinvoltes, de
mauvais conseils
ou de mauvais
exemples? Ne me
suis-je pas
vanté? N'ai-je
pas voulu avoir
toujours raison?
Ne me suis-je
pas montré
hautain,
hargneux,
blessant, dans
la rue,
l'autobus, les
magasins, etc...
?
Les
incroyants ou
les non-chrétiens
ont-ils eu à
cause de moi une
bonne ou une
mauvaise opinion
des chrétiens?
Est-ce
que je respecte
toujours la propriété
d'autrui? N'ai-je
pas volé
quelque chose?
Détérioré ce
qui appartenait
à la
collectivité?
N'ai-je pas
pratiqué
la «
débrouillardise
» au détriment
des autres? N'ai-je
pas pris pour
moi le plus beau
et le meilleur?
N'ai-je pas
gaspillé
l'argent dont je
disposais? Ai-je
fait la part de
la
générosité?
N'ai-je pas
refusé de
prêter aux
autres mes
affaires? Ne me
suis-je pas
servi avec sans-gêne
des objets des
autres ?
Fils
et filles.
Ai-je
aimé
mes parents? Ai-je
cherché à les
rendre plus
heureux?
N"ai-je pas
rendu la vie
pénible à la
maison par mon
égoïsme, mon sans-gêne,
en étant
habituellement
maussade et
renfermé? Ai-je
eu confiance en
mes parents?
N'ai-je pas
gardé pour moi
de graves
difficultés où
ils devaient me
conseiller? N'ai-je
pas mal parlé
d'eux aux
autres?
Leur
ai-je témoigné
du respect
? Ne
leur ai-je pas
répondu avec
rudesse et
grossièreté?
Ai-je supporté
avec patience
leurs
infirmités et
même leurs
défauts?
Ai-je
obéi
à mes parents?
Ai-je obéi de
bon coeur? N'ai-je
pas désobéi à
un ordre formel?
Ne leur ai-je
pas menti pour
m'excuser, pour
me dérober à
leur autorité?
Ai-je essayé de
m'expliquer
respectueusement
avec eux plutôt
que de les
critiquer? Ne me
suis-je pas
montré
susceptible
devant leurs
reproches? N'ai-je
pas boudé
(combien de
temps)? Ne me
suis-ie pas
révolté contre
mes parents,
laissé aller à
des gestes
violents? Ai-je
cherché à
aider mes
parents? Me suis-je
montré soigneux
dans mes
affaires,
modéré dans
mes demandes
d'argent? Ai-je
pris volontiers
ma part du
travail de la
maison? N'ai-je
pas pris la
maison pour un
hôtel et mes
parents pour des
domestiques?
N'ai-je pas
laissé mes
parents âgés
dans la gêne,
la pauvreté, la
solitude? Si
j'en suis
éloigné, leur
ai-je écrit
assez souvent?
Y
a-t-il un membre
de la famille
avec qui je
m'entends mal
habituellement?
Ai-je cherché
à comprendre,
à aider, à
soutenir mes
frères et
sueurs? Leur ai-je
donné le bon
exemple? N'ai-je
pas été jaloux
de l'un d'eux ?
Me suis-je
montré patient,
respectueux,
serviable à
l'égard de mes
grands-parents?
Ai-je
pensé que le dimanche
était le jour
de la famille,
et qu'il fallait
sacrifier
parfois à la
joie des autres
un plaisir
personnel ?
Écoliers,
Étudiants.
Ai-je
eu pour mes maîtres
respect et
loyauté°. Ai-je
collaboré à la
réussite de
leur travail? Ne
les ai-je pas
critiqués par
derrière? N'ai-je
pas entretenu
parmi mes
camarades
l'indiscipline,
le mauvais
esprit, la
légèreté?
Ai-je
fait mon
travail scolaire
consciencieusement
et
complètement?
Ai-je
travaillé pour
réaliser le
plan de Dieu,
pour acquérir
une compétence,
ou seulement
pour le
diplôme, les
examens, pour
une satisfaction
d'amour-propre?
N'ai-je pas
triché, aidé
à tricher?
N'ai-je
pas pris le
prétexte du
travail pour
refuser tout dévouement,
tout effort de
culture? N'ai-je
pas, au
contraire,
négligé le
travail imposé
pour me livrer
à ma fantaisie?
Ai-je
porté la
responsabilité
de mes
camarades ?
Me suis-je
intéressé à
tout ce qui
favorisait
l'union et la
bonne
camaraderie? Ai-je
accepté une
charge qu'on me
proposait?
Parents.
Ai-je
cherché à connaître
mes enfants
individuellement?
N'y en a-t-il
pas un qui
s'estime moins
aimé? Est-ce
vrai?
Sont-ils
bien nourris,
logés,
habillés, selon
nos moyens? Ne
les ai-je pas
gâtés,
élevés « dans
du coton »?
N'ai-je pas
cédé à leurs
caprices, fait
tout le travail
à leur place?
Ne leur ai-je
pas donné trop
d'argent? Ai-je
su me faire
respecter? Faire
respecter en moi
l'autorité
de Dieu? Ai-je
commandé,
réprimandé ou
puni pour leur
bien? Ou au
contraire pour
soulager mes
nerfs, affirmer
ma
supériorité?
Ai-je puni différemment
leurs
étourderies et
leurs fautes
morales? Ai-je
mérité leur
confiance et
leur affection?
Me disent-ils
tout : sinon,
pourquoi?
Ai-je
eu le souci d'éduquer
en eux
la franchise, la
générosité?
Ai-je encouragé
leur dévouement
au-delà de la
famille?
Ai-je
surveillé
l'éducation
qu'ils
reçoivent hors
de la maison?
Leur formation
morale et
religieuse? N'ai-je
pas importuné
leurs maîtres
de mes
exigences? En
allant soutenir
leurs défauts?
Leur
ai-je donné en
tout le bon
exemple : devoirs
religieux, vie
familiale,
conscience
professionnelle?
Ai-je
collaboré
avec ma femme
(mon mari) dans
l'éducation de
nos enfants?
Parlons-nous
d'eux et de la
manière d'agir
avec eux? Est-ce
que je ne lui
donne pas tort
devant les
enfants? Est-ce
que je ne
critique pas en
son absence sa
manière de
faire? Est-ce
que je n'accorde
pas les
permissions
qu'elle (il) a
refusées, etc.?
Ai-je
essayé
d'éduquer la
liberté des
adolescents :
en leur laissant
assez de
liberté? en les
contrôlant
loyalement? en
leur partant
sérieusement
comme à de
grands garçons
et à de grandes
filles?
Contrôle des
lectures,
spectacles et
fréquentations.
Ai-je su les
aider dans leur
orientation,
respecter leur
personnalité,
guider leur
vocation?
A
l'égard des
enfants mariés,
ai-je eu le
souci de leur
faire sentir
encore mon
affection? Ai-je
été assez
discret pour
respecter leur
autonomie? Ai-je
admis largement
dans la famille
gendre ou belle-fille?
Ai-je su
toujours
éliminer la
jalousie? par
exemple, si l'un
des jeunes
époux me confie
une difficulté
du ménage, ai-je
cherché à les
rapprocher
plutôt qu'à
les diviser? Ai-je
traité avec
égalité tous
mes enfants? Ai-je
eu souci de
l'union entre
eux?
Ai-je
cherché à
perpétuer les
traditions de
foi de la
famille?