Époux.
Est-ce
que j'aime
vraiment ma
femme (mon
mari)?
Ai-je
cherché à la
rendre heureuse?
à la
comprendre, en
me mettant à sa
place'? Me suis-je
préoccupé de
ses goûts, de
ses désirs, de
sa santé? Ai-je
su me faire
comprendre, lui
ai-je parlé
suffisamment? Ai-je
su lui témoigner
mon affection?
Ai-je accepté
de croire à son
affection, même
si elle ne
s'exprimait pas
par des marques
sensibles? N'ai-je
pas négligé ma
femme (mon mari)
pour mes
enfants, mon
travail, mon
activité extérieure?
Ai-je
su me passer
d"elle (de
lui) quand
l'exigent son
travail, ses
responsabilités
sociales ou chrétiennes?
Me suis-je intéressé
à sa
profession, à
ses activités?
Ai-je favorisé
entre nous une
intimité même
spirituelle; ai-je
encouragé ses
efforts pour le
bien? Avons-nous
prié ensemble?
Ai-je collaboré
avec ma femme
(mon mari)? Ne
lui ai-je pas
caché des
choses
importantes? Ai-je
su respecter
pourtant une
certaine
autonomie, et
son initiative?
Lui ai-je rendu
les services que
je pouvais lui
rendre?
Ne
me suis-je pas
montré égoïste?
Ne lui ai-je pas
rendu la vie pénible
par mon humeur
renfrognée,
capricieuse, par
mes colères,
mes impatiences.
N'ai-je pas été
dépensier pour
mon plaisir
personnel? (Ai-je
assez soigné ma
toilette pour
plaire à mon
mari?) N'ai-je
pas envenimé
les sujets de
discorde en les
racontant à
d'autres?
Ai-je
été fidèle à
ma femme (à mon
mari)? N'ai-je
pas commis
l'adultère'?
N'en ai-je pas
entretenu le désir?
N'ai-je pas
cherché à
plaire à
d"autres,
à flirter? N'ai-je
pas été égoïste
dans la
recherche des
joies du
mariage? N'ai-je
pas manqué de délicatesse
en ce domaine'?
N'ai-je pas
cherché à empêcher
la fécondité
du mariage? exigé
ou favorisé
l'avortement?
Suis-je
en bons termes
avec la famille
de ma femme (de
mon mari)? Ai-je
cherché à
partager son
affection et son
dévouement pour
les siens? Ne
nous sommes-nous
pas enfermés
dans un égoïsme
à deux? Nous
sommes-nous préoccupés
de rendre notre
foyer
accueillant,
ouvert aux
autres, d'en
faire un foyer
apostolique,
rayonnant de vie
chrétienne?
Citoyens.
Est-ce
que je cherche
sincèrement le
bien de mon
pays'? Ai-je
accompli tous
mes devoirs de
citoyen? Le
vote? Le
paiement de
l'impôt?
Ai-je
accepté des
responsabilités
publiques? Par
arrivisme, ou
par esprit de
service? Ai-je
cherché à
juger en chrétien
les affaires
publiques? Ai-je
mis à leur
place dans la
politique le
souci de la
liberté
religieuse,
celui de la
justice et du
progrès social?
Ai-je encouragé
les efforts
d'union, ou les
attitudes
sectaires?
Ai-je
cherché des
privilèges, des
appuis
politiques pour
échapper à la
loi commune?
N'ai-je pas
accordé des
faveurs aux gens
puissants?
Ouvriers,
Ernployés.
Ai-je
travaillé
consciencieusement;
ai-je donné le
temps convenu,
fourni le
travail qui m'a
été payé?
N'ai-je pas
utilisé mon
emploi pour
obtenir
injustement des
facilités, me
procurer des
objets auxquels
je n'avais pas
droit?
Ai-je
apporté à mes
chefs ma bonne
volonté? N'ai-je
pas été jaloux
de leur
avancement?
sournois, passif
dans mon obéissance?
Me
suis-je montré
aimable avec mes
collègues? Leur
ai-je volontiers
rendu service?
Ne les ai-je pas
jalousés,
calomniés auprès
de la direction?
Suis-je aimé
dans mon milieu
de travail?
Sinon, pourquoi?
N'ai-je pas
été fier,
renfermé,
cancanier? N'ai-je
pas exploité
les autres? Ai-je
donné aux plus
jeunes le bon
exemple? N'ai-je
pas contribué
à les
pervertir, à
les décourager?
N'ai-je pas
laissé faire le
mal, pour ne pas
« avoir
d'histoire »?
Ai-je
pris conscience
de la
solidarité
ouvrière? Ai-je
pris une part
suffisamment
active à
l'organisation
syndicale? Ai-je
cherché à y
Promouvoir le
progrès et la
paix sociale?
Emploveurs.
Ai-je
payé un
.salaire juste,
légal, humain?
Me
suis-je
intéressé à
ceux à qui je
donne du
travail? Me suis-je
efforcé de les
connaître
individuellement,
humainement,
avec leur
situation de
logement, de
famille, etc.?
Me suis-je mis
à leur place,
me suis-je rendu
compte de leur
travail?
Suis-je
estimé et
respecté de mes
inférieurs?
Sinon, pourquoi?
N'est-ce pas te
signe d'une
déficience de
ma part?
Leur
ai-je donné le
repos
nécessaire? Ai-je
eu le souci de
l'atmosphère
morale de la
maison, atelier,
etc.?
Ai-je
respecté
l'autonomie, la
personnalité de
mes subordonnés
et employés? Ai-je
accepté de
collaborer
loyalement avec
les
représentants
du personnel?
avec les
organisations
syndicales?
Ai-je
occupé ma place
au sein de
l'organisation
professionnelle?
M'y suis-je
montré actif,
loyal, soucieux
du progrès et
de la paix
sociale? Ai-je
considéré les
ouvriers comme
des frères?
Leur ai-je
parlé poliment?
Ne me suis-je
pas montré
hautain,
distant; ou au
contraire d'une
familiarité
méprisante?
Vis-à-vis
des domestiques,
ai-je pris soin
de leur santé,
de leurs
distractions, de
leur vie
religieuse et
morale, surtout
s'ils sont
mineurs? Ai-je
cherché à leur
offrir le plus
possible une
atmosphère de
vie familiale?
L E C T U R E
S B
I B L I Q U E
S
pour se préparer
à Ia
Confession.
Appel
à la
Pénitence;
Isaïe,
ch. 58
(Épîtres des
vendredi et
samedi après
les
Cendres).
Joël,
ch. 2
(Épître du
mercredi des
Cendres).
Jérémie,
ch. 7 (Épître
du jeudi 3°
semaine de
Carême).
Rigueur
du Jugement
Matthieu,
ch. 25
(Évangile du
lundi 1°
semaine de
Carême).
Sermon
sur la Montagne
: Matthieu, ch.
5, 6 et 7.
Contrition
Pharisien et
Publicain: Luc, 18
(Évang, du 10°
dimanche après
Pent.)
S.
Pierre et le bon
larron :
récit de la
Passion.
Bonté
et pardon de
Dieu
Isaïe, ch.
49 (Épître du
samedi 4°
semaine de
Carême).
Enfant
prodigue (Évangile
du samedi 2°
semaine de
Carême).
Femme
adultère
(Évangile du
samedi 3°
semaine de
Carême).
Paralytique :
Matthieu, 9
(Évang. du 18,
dimanche après
Péril.)
L'
Église a
d'ailleurs
groupé, sous le
nom de
PSAUMES DE LA
PÉNITENCE,
sept psaumes qui
expriment
particulièrement
le repentir, la
détresse ou la
confiance du
pécheur. Ce
sont les Psaumes
6, 31, 37, 50, 101,
129 ,
142 .