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 Les Sacrements 

 
 
 

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             La Porte du Ciel Les Sacrements N°15 

LA PÉNITENCE

 
 

la. Pénitence 

Je crois à la rémission des péchés.

CET article du Credo nous ramène au centre du mystère chrétien : Jésus, pour faire de nous des Fils de Dieu, est venu nous délivrer de l'esclavage où Satan nous tenait enchaînés. Il s'est livré pour nos péchés. Sur la Croix, sa blessure nous a guéris; et à l'autel, chaque jour .sont prononcées les paroles de la Cène : « Voici le Calice de mon sang, qui est versé pour la rémission des péchés. »

  Purifiés dans son Sang.

  A vrai dire, c'est le baptême qui fait de nous des hommes nouveaux, et délivrés du mal. Nous sommes alors plongés dans la mort du Christ, lavés en son Sang, morts au péché et ressuscités à une vie nouvelle. Mais le démon expulsé revient à la charge avec sept autres démons plus puissants que lui; et souvent, il cherche à s'emparer de son ancienne demeure. Il arrive que le nouvel état soit pire que le premier. Toutefois, il reste du baptême cette marque de l'amour premier et cette source en nous qui n'attend, pour jaillir à nouveau, que la levée de ce qui lui fait obstacle.

  Le médecin pour les malades.

  C'est le sacrement de pénitence qui nous sauve, après le baptême. Tertullien l'appelait « la seconde planche du salut ». Par la pénitence nous revenons au Père qui attend son fils prodigue, au Christ médecin des âmes. Il n'est pas venu pour les bien portants, mais, pour les malades. II est venu chercher et sauver ce qui était perdu, comme le Pasteur qui ramène sur ses épaules, avec amour, la brebis égarée. Et déjà dans le ciel le festin s'apprête : il y a plus de joie chez les anges de Dieu pour un pécheur qui fait pénitence, que pour quatre-vingt­ dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de pénitence.

  Voici le temps du salut.

  L' Église renouvelle chaque année, publiquement, cet appel à la pénitence. A la première annonce de Pâques, elle invite tous ses fidèles à se couvrir de cendres et à se reconnaître pécheurs. Tout au long de la sainte Quarantaine, elle nous initie à la lutte contre le démon et le péché : le jeûne, l'aumône, le dévouement sont autant de défis à l'esprit de jouissance, d'avarice et d'égoïsme, qui se trouvent à la racine de nos péchés; et s'il n'existe plus, la semaine sainte, de cérémonie publique pour la réconciliation des pénitents, c'est pour chacun de nous le temps de la confession pascale, le retour à la pureté baptismale.

  Mais toute l'année, toute la vie, tant que dure la lutte, cette arme est à notre disposition. Comme chaque messe, chaque confession rend actuelle l'oeuvre de notre Rédemption; et la confession fréquente permet de lutter bien plus efficacement contre le péché.

Qu'ils soient un en moi.

Mais, de toutes façons, le .secret et l'intimité du confessionnal ne doivent pas nous faire oublier que la confession nous réconcilie avec toute l'Église. Comme le marquaient jadis la mise à l'écart et le renvoi des pénitents, nos fautes, en même temps qu'elles offensent Dieu, atteignent toute la communauté : elles nous isolent des autres et rompent l'unité voulue par le Christ : « Qu'ils soient un en moi »: elles diminuent la vitalité spirituelle de tout le Corps mystique : un membre est-il malade sans que tout le corps en souffre ? Ainsi, lorsque la nécessité de nous confesser à un prêtre nous semblera pénible, nous nous rappellerons que le prêtre, qui représente le Christ, représente aussi et par le fait même l'assemblée de nos frères.

Les actes du Sacrement.

La CONTRITION est le sentiment profond de notre culpabilité devant Dieu, et le désir de revenir à lui.

La CONFESSION est l'aveu de nos fautes fait au prêtre, représentant de Dieu et de l'assemblée chrétienne.

L' ABSOLUTION est la sentence de pardon prononcée au nom de Dieu et de l'Église.

La PÉNITENCE imposée par le confesseur est à la fois réparation et exercice d'entraînement pour la lutte future.

Alors le Juge s'assiéra à son tribunal.

Au terme de la lutte, l'épreuve finale sera le jugement. Le Seigneur, comme il est venu nous sauver, reviendra nous juger. Il prendra place à son tribunal, et mettra les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Lorsque nous nous mettons à genoux au confessionnal, nous annonçons ce jugement, qui consommera l'avènement du Royaume de Dieu. Il n'est pas question alors de faire valoir nos mérites, mais seulement d'implorer la miséricorde du juge souverain. Si nous lui crions : « Jugez-moi, Seigneur » (comme au début de la messe), c'est pour ajouter : Kyrie eleison : Seigneur, ayez pitié. C'est pourquoi, le sentiment du pécheur qui comparait au tribunal de la pénitence, est plutôt la confiance que la crainte.

Suite : La Porte N°16  Conseils pratiques

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