Par
conséquent :
Il
faut toujours
réserver un
temps de prière
avant la
confession, se
mettre en présence
de Dieu, se préparer
à reconnaitre
le Christ dans
le
prêtre.
II
est bon de
garder l'usage
des formules
qui donnent à
notre démarche
son caractère
religieux, le
Confiteor
surtout. S'il
est impossible
de le dire au
cours de la
confession,
pourquoi ne
pas le réciter
immédiatement
avant?
On
est toujours
libre de
choisir son
confesseur. En
cas de faute
grave, il ne
faut pas
attendre que
notre
confesseur
ordinaire soit
disponible.
Tout Prêtre
muni des
pouvoirs est
le représentant
du Christ.
Préparer
nos coeurs à
la grâce.
L'action
divine ne
s'exerce pas
sans notre
concours, à
la manière
d'un mécanisme
automatique.
La grâce de
Dieu nous
pousse d'abord
à préparer
nos coeurs par
la contrition,
ce
retournement
que la Bible
appelle « pénitence
». Ensuite,
elle
transforme nos
âmes : si
nous avons
commis le péché
mortel, elle
nous rend la
vie. Si nous
sommes encore
en grâce,
elle produit
dans nos âmes
une
augmentation
de foi, d'espérance,
de charité,
et de toutes
les vertus,
bref un progrès
dans la vie
spirituelle et
morale. Nous
devons donc
accueillir
cette grâce
de pénitence
et ses fruits
de progrès,
et faire tout
ce qui dépend
de nous, pour
que la grâce
de Dieu en
nous ne soit
pas vaine.
A
cet égard
rien n'est
plus
dommageable
qu'une
accusation
routinière
accuser
toujours les mêmes
fautes, d'une
façon très générale;
en mettant
tout sur le même
plan, fautes
graves et
peccadilles;
en ne
regardant que
les fautes légales,
prières manquées,
abstinence du
vendredi; en négligeant
l'amour de
Dieu et du
prochain.
Voici
quelques
conseils qui
permettent une
meilleure
accusation
--
II est
obligatoire de
dire toutes
les fautes
graves. Mieux
vaut les
mettre au début
de son
accusation,
plutôt que de
les noyer au
milieu du
reste. La
contrition
porte ainsi
particulièrement
sur les points
importants.
--
II est
impossible
d'accuser
toutes les
fautes vénielles.
On
peut faire
occasionnellement,
par exemple à
Pâques, une
confession
plus générale,
qui essaie
d'embrasser la
totalité de
la vie. Mais
pour la
confession fréquente,
le seul moyen
d'éviter la
routine est de
choisir, sans
pour cela négliger
longtemps ni
l'amour de
Dieu, ni celui
du prochain,
ni le devoir
d'état. Une
bonne
accusation
porte sur ces
trois points,
où nous péchons
tous « sept
fois par jour
».
--
Il faut
accuser des
actes, non des
tendances, qui
ne dépendent
pas de notre
volonté. Les
tendances, ou
défauts, sont
vagues, les
actes sont précis
et
circonstanciés.
Ne dites pas :
Je suis
paresseux, ni
même : J'ai
été
paresseux;
mais dites :
J'ai négligé
de rendre
service à la
maison pour
rester couché
une heure de
plus.
Quant
aux tendances,
elles
apparaissent
justement dans
l'intention
des actes : «
J'ai critiqué
la toilette
d'une collègue,
parce que j'en
étais
jalouse.
»
--
Indiquez s'il
s'agit d'une
faute de
surprise,
d'une rechute,
d'une
habitude; si
vous faites
des efforts
pour vous en
corriger. Plus
encore que le
nombre des
fautes, dites
si vous êtes
en Progrès ou
en recul. Le
sens de la
marche importe
plus que
l'endroit précis
où l'on se
trouve.