PRENANT
LA MAIN DROITE
DE SA FILLE IL
LA MIT DANS LA
MAIN DROITE DE
TOBIE ET DIT: «
QUE LE
DIEU D'ABRAHAM.
LE
DIEU D'ISAAC LE
DIEU DE JACOB
SOIT AVEC VOUS !
QUE LUI- MÊME
VOUS UNISSE
»... ET PRENANT
UNE
FEUILLE DE
PAPYRUS
ILS ÉTABLIRENT
LE CONTRAT DE
MARIAGE » .
Le mariage du jeune Tobie avec
la fille d'un «
de sa tribu » (ci-dessus
:
miniature du ,
Miroir de
l'humaine salvation
au musée Condé
de Chantilly est
conforme aux
prescriptions de
la Loi
concernant les héritières
(Nombres, chap.
36, vers. 7: «Tous
les hommes
prendront leurs
épouses dans
leur tribu et
dans leur
famille. « Ce
n'était
d'ailleurs peut-être
pas le cas des
sept maris morts
avant que ne
soit consommée
l'union), Ici
encore, le choix
de Tobie est
exemplaire. La bénédiction
que prononce
Raguel. au nom
des trois
patriarches se
rencontre dans
tout l'Ancien
Testament, et dans
la liturgie de
la Synagogue
d'aujourd'hui.
Elle sacralise
le mariage, qui
n'est
primitivement
qu'un acte privé.
Un contrat en
bonne et due forme
lui donne
ensuite un
caractère plus
officiel. Le
fait qu'un tel
document ait pu
êre établi sur
papyrus à l'époque
où écrit
l'auteur du
livre de Tobie
est tout à fait
normal. L'emploi
de cette matière,
très ancien en
Égypte, s'est répandu
dans tout
l'Orient au
cours du 1er
millénaire. Ci-dessous
un papyrus d'Éléphantine,
conservée au
Brooklyn museum
de New York, et
qui date du 5°
siècle av. J.-C.
(CI. Fortier-P.-G.
et Courtesy of
the B.M.)