LA
maladie et la
mort sont des
conséquences du
péché des
manifestations
de la présence
du mal dans le
monde. Or le
Fils de Dieu est
venu dans notre
monde pécheur
pour vaincre le
mal sous toutes
ses formes.
Durant les trois
ans de sa vie
publique, nous
voyons déjà le
Christ rendre la
santé aux
malades, la vue
aux aveugles, la
parole aux
muets, nous le
voyons rendre la
vie au fils de
la veuve de Naïm,
à la fille de
Jarre, à son
ami Lazare. Mais
pour vaincre définitivement
la souffrance et
la mort, il a
fallu qu'il les
assume lui-même;
le Christ a
souffert dans
son corps, il
est mort sur la
Croix. Par sa
Passion et par
sa mort, il
obtenait pour
nos corps comme
pour nos âmes
l'assurance de
la résurrection
pour une vie
glorieuse.
Pour
le chrétien, la
maladie et la
mort restent un
mal redoutable,
une victoire du
mal contre le
plan créateur
de Dieu. C'est
pourquoi l'Église
n'hésite pas à
nous inviter à
prier pour la guérison
des malades. Le
sacrement des
malades est
destiné à
rendre la santé,
si Dieu le veut;
même s'il ne
produit pas la
guérison en
cette vie, il
est le gage de
la résurrection
et de la
glorification
corporelle du
malade dans le
Royaume de Dieu.
Depuis
la Croix
cependant, la
maladie et la
mort du chrétien
ont pris une
autre
signification.
S'il les unit
aux souffrances
et à la mort du
Christ, elles
deviennent, pour
celui qui est
malade et pour
toute l'Église,
une source de
vie et de résurrection.
C'est pourquoi
le chrétien,
s'il peut légitimement
demander à Dieu
sa guérison,
doit en même
temps se tenir
prêt à
accepter
patiemment et
joyeusement, si
possible, la
maladie et la
mort qui le
rendent plus
semblable au
Christ rédempteur:
« J'achève en
mon corps,
disait saint
Paul, ce qui
manque à la
Passion du
Christ. »
(
Prochainement
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